« Faire avec » le bâti existant, reconnu ou non comme patrimoine, est une situation de plus en plus courante. Elle implique une posture particulière qui peut orienter le projet vers différentes voies : s’intégrer, ignorer ce « déjà-là », se distinguer, etc.
Étude de cas autour de plusieurs réalisations récentes.
• Marlène Leroux, Archiplein
• Pierre Janin, Fabriques architectures paysages
• Guy Desgrandchamps, architecte du patrimoine
En s’intéressant aux nouvelles architectures en Haute-Savoie, l’exposition S’emparer des lieux interroge l’acte de construire dans notre département. Outre les enjeux liés à la transition écologique et au changement climatique, l’architecture doit désormais répondre à des enjeux locaux, fortement liés à l’histoire et à la géographie du territoire. De nouveaux rapports au paysage, au patrimoine, à la densité urbaine et à la mobilité sont apparus : on ne construit plus aujourd’hui en Haute-Savoie comme on l’a fait pendant des décennies, au cours desquelles architecture et urbanisme avaient carte blanche.
Alors que le développement économique et touristique ne faiblit pas, face à une croissance démographique très forte qui nécessite toujours plus de logements et de services, comment, aujourd’hui, s’emparer des lieux ? Comment l’architecture peut-elle s’inscrire dans un site qui concentre inévitablement de plus en plus de contraintes ?
Nous avons demandé à des architectes et à des acteurs de la construction de nous parler de leur expérience, réalisations à l’appui, autour de trois sujets d’actualité : le paysage, la densité urbaine et le bâti existant.
Rencontres animées par Gilles Peissel, commissaire de l’exposition S’emparer des lieux
Ces rencontres seront filmées et disponibles sur notre site
Crédit photo : Réhabilitation de l’usine Alpex à Scionzier – Atelier Archiplein ©CAUE 74 / Béatrice Cafiéri
L’îlot-S, 7 esplanade Paul Grimault à Annecy
mardi 31 mai 2022
18h30
gratuit, sur inscription en cliquant ici